Deux ans et demi après le drame, la mairie de Bordeaux affirme que les logements sont accessibles sous condition de travaux. Cependant, ces rénovations, indispensables pour garantir la sécurité, impliquent des coûts exorbitants qui pourraient atteindre des centaines de milliers d'euros par propriétaire.
L’effondrement des immeubles de la rue de la Rousselle, survenu le 21 juin 2021 à Bordeaux, reste une tragédie dont les conséquences impactent de nombreuses vies. Trois blessés, dix familles dans l’impasse, et une montagne de démarches administratives et financières.
Janvier 2025 Un état des lieux.
Une rue marquée par l'attente et l'inertie
La rue de la Rousselle, encore marquée par cet effondrement, reste encadrée par des arrêtés de péril concernant cinq immeubles, dont trois (aux numéros 17, 23 et 25) où il est toujours interdit d'habiter. Les démarches administratives et juridiques nécessaires pour avancer semblent interminables pour les riverains, confrontés à une situation kafkaïenne.
Des tentatives mais sans resolution
En attendant une solution, la situation reste bloquée au cœur de la rue, engendrant de nouveaux défis sociaux. Une palissade installée pour sécuriser les lieux s'est transformée en toile artistique, ornée de figures hybrides mêlant traits humains et animaux, apportant une touche de couleur à l’espace. Cette démarche a également pour objectif de dissuader les rassemblements nocturnes liés à la consommation de stupéfiants, un problème persistant dans cet ilot de Bordeaux.
La réhabilitation des immeubles rue de La Rousselle le constat en 2025
L'évènement qui a marqué l'été 2022
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